Le drone est devenu un outils incontournable pour générer des visuels aériens, photo et vidéo. Cependant, son utilisation ne se limite pas à cela. Couplé à la photogrammétrie, un unique relevé par drone peut produire autant des données 3D que 2D.
1. UNE ORTHOPHOTO À L’ÉCHELLE D’UN SITE
Le visuel le plus parlant suite à un relevé par drone est l’orthophoto, appelée aussi orthomosaïque. Il s’agit d’une unique photo générée à partir d’une multitudes de clichés.
Contrairement à une photo aérienne classique, prise à plusieurs centaines de mètres d’altitude, l’orthophoto par drone est obtenu à très basse altitude. Conservant ainsi un maximum de détail. Vous pouvez par exemple suivre l’évolution d’un chantier dans le temps, visualiser dans les détails une zone touchée par une catastrophe naturelle ou bien faire l’état des lieux de l’occupation d’un cimetière par exemple . C’est aussi un outils complémentaire au plan “classique”, lisible par tous.
Relevé par drone d'un camping, suivi de l'état des parcelles
Orthophotographie par drone et vectorisation des emplacements d'un cimetière
2. des nuages de points
Les nuages de points sont devenus au fil des ans monnaie courante dans le monde de la topographie. Les nuages de points sont la base du relevé 3D par drone, ils forment ainsi une autre donnée disponible lors d’un relevé par drone.
Nuages de points issus de la photogrammétrie
3. des modèles 3d détaillés
Le dernier visuel d’un relevé 3d par drone est le plus parlant, il s’agit du relevé 3D en lui même. Le modèle 3D découle des différentes photos qui permettent de calculer ensuite un nuage de points puis un modèle d’élévations. La combinaison de ces trois éléments donne un modèle 3D réaliste, mesurable de la zone cartographiée par le drone.
Le modèle 3D permet de communiquer sur un visuel explicite, d’effectuer des calculs de cubatures ou bien, de faire de la conservation patrimoniale virtuelle.